"Je ne crois pas aux hasards" dit-il.
Je demande ce qu'il entend par-là.
"La même personne s'est réincarnée à la fois en toi et en moi".
Je ris.
"Tu sous-entends que nous sommes reliés par une force peu commune ?"
"Oui. Je suis ta version masculine. Et j'ai une idée assez précise de ce que tu es en train de faire".
J'esquisse un sourire.
"Etonne-moi !"
Mais je n'attends même pas sa réponse. Il m'étonne déjà, il m'amuse, me surprend. Il me touche. Léger comme l'air. Et je dois me rendre à l'évidence : il me plaît.


(Je rappelle pour mes non-lecteurs réguliers que cette semaine, je vais publier de vieux textes que je n'ai jamais mis sur ce blog. Pas d'actualité donc)
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